La pêche
Les ndút n'étaient pas comme les gens d'aujourdhui qui sont tellement fatigués avec l'achat de poisson. C'est eux même qui allaient au lac et pêchaient des sillures et des poissons
Les ndút pratiquitaient la pêche au moment où les travaux champêtres commencent à diminuer. Voici les moment qui étaient propices à la pêche :
- La nuit en pleine pluie, les gens prennent leurs coupe-coupes et leurs lampe-torches, traversent la pluie pour aller au lac ou suivent le long des ravins pour fracasser la tête des sillures au moment où ils viennent trouver à manger.
- La pêche à la ligne commence au moment où le sorgho commence à porter de la graine. A cette période, le niveau d'eau reste toujours élevé, celà jusqu'à ce que le niveau baisse à l'approche de l'hivernage suivant.
- A l'approche de l'hivernage, les gens s'organisent pour une pêche collective, prennent leurs lances, et ensemble ils bombardent les roseaux et piquent les sillures avec les lances.
- Après que l'eau du lac soit trouble, ils utilisent les nasses et prennent beaucoup de sillures.
- Et après que l'eau du lac soit beaucoup plus trouble et que les sillures sortent le nez pour respirer, les gens les prennent avec la main.
La chasse
La chasse fait partie des activités principales du ndút
La battue est une chasse collective qui consiste à éliminer les animaux prédateurs qui ravagent les cultures.
Les ndút s'entendaient bien, puis que de la même manière lors de leur entrée en hivernage ils palabrent, et d'un même esprit ils se mettent d'accord aux différents endroits oú ils vont mettre leurs semenses, c'est ainsi qu'ils se mobilisent, tous armés pour éradiquer les animaux prédateurs qui dévastent les cultures. C'est cette chasse que l'on appelle "hek" en ndút, et elle fait partie des éléments qui participent à l'abondance d'une récolte.